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Photo du rédacteurAurélie Lepers

L’indice de masse corporelle : un outil à la fiabilité discutée

,L’ IMC (indice de masse corporelle) ou le BMI en anglais (Body Mass Index) permet de savoir si un individu est en surpoids. C’est un l’outil médical qui est présenté comme idéal pour une telle évaluation. Mais faut-il vraiment se fier à ce calcul ?



Calculer son IMC

Pour obtenir son IMC, il suffit de diviser le poids par la taille au carré.

Exemple : pour une personne qui pèse 56,5 kilos pour 1m63, l’IMC sera de 21,26 kg/m², ce qui constitue un poids normal. On multiplie 1,63 par 1,63. On obtient 2,6569. On divise le poids (soit 56,5) par 2,6569 ce qui donne 21,26 kg/m².


Les limites de l'IMC

L'IMC est utilisé depuis 1997 par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), principalement pour évaluer les risques liés au surpoids et à l’obésité chez l’adulte de 18 à 65 ans.

Cet indicateur permet de savoir si notre poids est adapté proportionnellement à notre taille, ou s’il présente un danger potentiel pour notre santé. Il repose sur une simple formule mathématique qui prend en compte la taille et le poids de chaque individu.

On ne le prend pas en compte pour :

- les femmes enceintes ou celles qui allaitent

- les sportifs : leur masse musculaire peut peser lourd

- les enfants et adolescents, le seul critère à prendre en compte reste la courbe de croissance inscrite dans le carnet de santé.


L'interprétation de l'IMC

Pour toutes les autres catégories de la population, les normes de l'IMC sont les suivantes :

  • En dessous de 18,4 : une personne est qualifiée de maigre,

  • Entre 18,5 et 24,9 : elle est de corpulence dite normale,

  • Entre 25 et 29,9 : elle est en surpoids,

  • Entre 30 et 34,9 : elle est en obésité modérée,

  • Entre 35 et 39,9 : en obésité sévère

  • Au-delà de 40 : en obésité morbide.


Le mythe de l'IMC idéal

L’IMC idéal n’existe pas. Le plus important, c’est de rester dans la fourchette "normale", c’est-à-dire entre 18,5 et 24,9. Il faut prendre en compte l’âge, les dépenses physiques et leur régularité, la génétique, l’état de santé, etc. Ce sont des éléments qui peuvent modifier le chiffre. Si l’outil a l’air intéressant sur le papier, il présente de nombreux défauts.

Il n’est donc pas suffisamment précis, mais permet juste une indication.

Pour connaître la composition corporelle, son taux de graisse (ou IMG pour indice de masse grasse), il faut plutôt se peser avec une balance impédancemètre. Elle permet une analyse corporelle bien plus précise et complète.

Autre défaut souligné par de nombreux experts : le fait que l'IMC ne permette pas de déceler certains troubles alimentaires. Certaines personnes qui souffrent de boulimie peuvent tout à fait avoir un IMC normal. Il reste donc juste un indicateur, qui peut-être utile chez les personnes obèses. Lorsqu’il atteint 30, il peut révéler l’existence de certaines maladies comme le diabète. Mais en dehors de ces cas particuliers, il est judicieux de le coupler avec d’autres outils comme la mesure de la répartition des kilos avec le taux de graisse, de muscle ou d’eau.


Conclusion : il n’y a pas de raison de ne se focaliser que sur l’IMC !

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